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Collaborative learning : faire progresser les connaissances ensemble

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Cela ne vous aura pas échappé : dans l’univers fascinant de l’éducation et de la formation professionnelle, une transformation majeure s’opère. Elle a été favorisée par les confinements de 2020 et de 2021. Mais ce n’est pas d’isolement que nous allons parler à travers ce billet. Bien au contraire : cette page met le partage à l’honneur, via la définition du collaborative learning.  

La transition (partielle) du présentiel au distanciel n’empêche pas la synergie des connaissances et des talents. Elle y invite même, si l’on s’applique à réunir toutes les conditions. 

Mais quelles sont, justement, ces conditions ? Comment tirer parti du numérique sur le plan pédagogique… sans négliger l’interactivité et ses multiples ? Edusign revient sur ces grandes questions. 

Le formateur : ce chef d’orchestre du collaborative learning 

Le collaborative learning ne saurait se mettre en place comme par magie. Oui, les élèves et apprenants peuvent prendre quelques initiatives. Toutefois, certains jalons, certains repères sont à poser pour que les différents moyens de transmission soient correctement utilisés. 

Au cœur de la dynamique collaborative, donc, on retrouve le formateur. Qu’il s’agisse d’un professeur, d’un enseignant… qu’importe. Il apparaît comme un véritable guide. Comme un éclaireur.

Précisons qu’il n’est pas considéré comme le seul détenteur du savoir pour autant. Cela peut paraître évident quand on connaît la pédagogie « new age » et ses courants. Toutefois, cette implication de l’élève dans le processus, jusqu’à en devenir vecteur d’apprentissage, reste un concept innovant. 

Bien sûr, l’enseignant demeure l’acteur de référence. Mais tout ne commence et ne finit pas par lui ; c’est là toute la différence. 

Déployant des outils digitaux et des méthodes pédagogiques adaptées au contexte, il encourage les interactions, favorise le travail en groupe et soutient l’autonomie de l’apprenant. On peut donc compter sur un environnement de travail enrichi, particulièrement sur le plan humain. 

Des modalités convergentes et complémentaires

Selon une tendance à l’hybridation toujours plus marquée, le digital learning et les classes virtuelles se mêlent au présentiel. Il est alors question d’une formation mixte (blended-learning). Lorsque cette dernière est maîtrisée et bien organisée, elle répond aux attentes des apprenants en termes de flexibilité et d’accessibilité. Tous les élèves doivent pouvoir accéder aux connaissances via les outils digitaux mis à leur disposition.

En somme, l’aspect que nous présentons ici montre dans quelle mesure la démocratisation des solutions connectées pour l’apprentissage peut être positive. Porteuse. Puissante. Voyons pourquoi et comment.

L’impact de la digitalisation sur les méthodes pédagogiques

Un concept millénaire fait beaucoup parler de lui depuis quelques années : la fameuse transformation digitale. Comme on l’a mentionné précédemment, les restrictions survenues au début de la décennie ont catalysé la familiarisation du « grand public » avec les écosystèmes en ligne.

Il n’y a pas si longtemps, parler de « modules de formation à distance » faisait lever les sourcils du plus grand nombre. Les MOOCs, les SPOCs évoquaient plutôt des créatures de science-fiction que des leviers dans le domaine de l’éducation.

Néanmoins, les lignes de force sont en train de se déplacer.  Les plateformes LMS ne se contentent plus d’offrir « dans leur coin » des possibilités inédites au moment de former les apprenants, sans que beaucoup d’acteurs osent franchir le pas. Elles gagnent en praticité. En visibilité. 

La transformation digitale : ce vecteur du collaborative learning

Les outils numériques, une fois assimilés, permettent une généreuse diversification des formats pédagogiques. 

On pense aux immersives vidéos interactives. Tout comme aux quiz ludiques. Sans oublier en passant les forums de discussion et les projets de groupe coordonnés via le Cloud. 

Ces nouveaux supports dématérialisés aident à répondre aux besoins spécifiques de chaque apprenant d’une part… mais aussi à encourager une participation active et un apprentissage mixte plus efficace.

Tout cela crée un socle solide pour laisser s’épanouir l’échange entre pairs. Bien sûr, il faut toujours faire preuve de motivation. La transformation numérique n’est pas synonyme de réussite automatique. Les élèves doivent se montrer proactifs, et les professeurs réactifs. Tout cela contribuera à l’esquisse d’une nouvelle dynamique, plus fluide. 

Parcours de formation collaboratif : quand l’interactivité devient une priorité 

Concentrons-nous maintenant sur les acteurs qui mettent en place les dispositifs d’apprentissage. 

Grâce à l’essor des nouvelles technologies, le collaborative learning peut prendre un tour encore plus complet. Bien que cela ne s’applique pas à tous les domaines, il reste possible d’envisager la création d’un parcours de formation collaboratif où la coopération, l’entraide dominent. La dimension collective y sera très marquée. Elle ne sera pas qu’une possibilité mais se trouvera au cœur du projet élaboré. 

Cela demande un sens aiguisé de l’ingénierie pédagogique, complétée, affinée par une gestion de projet rigoureuse. 

Depuis la conception du dispositif lui-même jusqu’à l’agencement de l’évaluation des compétences, rien ne sera laissé au hasard. 

En termes d’équipement (matérialisé ou non), la sélection des outils de formation adéquats paraît cruciale, également. Par exemple, il faut garantir que le suivi des progressions individuelles soit opérationnel. 

Par ailleurs, l’implication des apprenants dans la conception des activités et leur participation à l’évaluation de leurs pairs sera finement catalysée. Avec un atout décisif à la clé : le renforcement du sentiment d’appartenance à une communauté d’apprenants. Ans le domaine des sciences de l’éducation, c’est une notion plébiscitée en ce XXIe siècle. L’union des talents, la synchronisation des objectifs, la coordination des tâches stimulent l’engagement dans l’apprentissage. 

Le collaborative learning, cet allié naturel de la professionnalisation 

Dans une logique de professionnalisation, les formations collaboratives s’accompagnent souvent de certifications reconnues. Ces dernières tendent à valoriser les nouvelles compétences acquises sur le marché du travail. 

L’accompagnement personnalisé (par là-même le tutorat) et les contrôles régulièrs permettent d’évaluer l’acquisition rythmée des savoirs. Puis d’ajuster les parcours en fonction des résultats et des besoins de formation

Ainsi, l’apprentissage collaboratif ne se limite pas à la transmission et à l’acquisition de connaissances. Il peut également préparer l’apprenant à évoluer dans son environnement professionnel et à répondre aux défis de la transformation numérique.

Ce qu’il devra réaliser en équipe, sur le terrain, il le travail grâce au collaborative learning. Les deux vitesses peuvent même se répondre ; typiquement dans le cas d’une formation en alternance. 

Quels sont les avantages du collaborative learning ?

Maintenant que nous avons largement mis en avant les caractéristiques des modules collaboratifs, il est temps de récapituler leurs bienfaits.

Chez Edusign, nous sommes convaincus que le collaborative learning permet…

  • De donner un sens supplémentaire aux connaissances et compétences en cours d’acquisition. Les enjeux apparaissent plus clairement au fil d’une discussion.
  • De gagner en agilité, grâce à la synergie des différents skills.
  • De former l’apprenant à des modes de travail versatiles. Bien au-delà de la théorie, ils découvrent des environnements (notamment numériques) bien plus subtils.
  • De redistribuer certaines cartes, si l’on peut dire : concevoir des dispositifs collaboratifs mène à la une approche plus saine, moins élitiste des savoirs. 

Attention tout de même : nous ne saurions imaginer un basculement absolu et définitif. Les nouvelles modalités peuvent cohabiter avec une partie des anciennes. Certains apprenants pourraient se sentir « étouffés » ou perturbés par une formule trop collaborative. Chaque organisme de formation, chaque école considérera les spécificités de son public. Puis les formateurs et professeurs prendront le relai, à l’échelle de leur enseignement. 

Le collaborative learning : une mise en pratique plus organique grâce au numérique

Vous l’aurez compris : le développement important de la culture digitale rend le collaborative learning bien plus facile à concrétiser. Il ouvre la porte à une formation flexible, multipliant les interactions productives grâce aux solutions connectées. 

Chaque entité concernée doit faire preuve de diligence et d’implication pour aborder et embrasser sereinement la transition. Oui, d’une certaine manière, la collaboration n’est pas qu’une affaire de classes et de plateformes. Les institutions, les écoles, les décisionnaires de tous crins peuvent apporter leur pierre à l’édifice. 

Cela implique certains financements. On peut les considérer comme des investissements. Sans chercher à tout digitaliser, il serait contre-productif d’ignorer les nouvelles opportunités. Le numérique cimente un large éventail de possibilités. Il rend la circulation des idées, des perspectives plus aisées.

Alors maintenant, c’est à vous de jouer ! Sachant que nous pouvons vous aider. En explorant notre site, vous découvrirez plusieurs solutions propres à booster le collaborative learning. Elles sont efficaces, ergonomiques ; sentez-vous libre de les essayer !