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Normes élevées : l’importance du référentiel national qualité dans la formation

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La formation ne s’improvise pas. Elle nécessite un cadre. C’est dans cette optique qu’un référentiel national qualité prend tout son sens. Il permet d’uniformiser au mieux les pratiques et les exigences qui organisent la transmission des savoirs et des compétences. De quelle manière ? Et selon quels enjeux ? C’est à ces questions cruciales que nous allons consacrer le présent guide.

Découvrez, plus en détails, les raisons pour lesquelles de telles prescriptions sont indispensables. En nous focalisant sur la formation professionnelle (car c’est à cette dernière que le référentiel est consacré), nous allons voir quels acteurs bénéficient de cette harmonisation. 

Le but n’est pas de dérouler une théorie complexe et indigeste. Chez Edusign, nous trouvons tout simplement intéressant de donner du sens et une portée aux règles établies. Elles sont souvent considérées comme pénibles et contraignantes. Toutefois, quand on réfléchit à leur bien-fondé, on peut poser un regard différent. Et mieux les appréhender. 

Commençons tout simplement par donner une définition du concept de référentiel national qualité. 

Qu’est-ce que le référentiel national qualité, dans le domaine de la formation en France ?

Le Référentiel National Qualité, comme son nom l’indique, consiste en un ensemble de critères de qualité et de normes. En l’occurrence, comme on vient de l’évoquer, il s’applique spécifiquement à la formation professionnelle. Les établissements du système primaire ou secondaires, à l’instar des sphères académiques, répondent à d’autres critères. Sachant qu’ils peuvent se révéler tout aussi stricts !

Qui qu’il en soit, ce référentiel est défini par le Ministère du Travail. Cette entité gouvernementale entend ainsi réguler (idéalement améliorer) la formation professionnelle continue en France.

Il est question d’imposer aux organismes de formation le respect d’exigences strictes en matière de transparence des offres, d’adéquation des formations aux besoins du marché du travail, ou encore d’efficacité pédagogique.

Grâce à la rigueur de ces demandes, chaque formation délivrée devrait répondre à des standards élevés. Par là-même, contribuer efficacement au développement des compétences des apprenants/stagiaires. Nous utilisons le conditionnel car aucun système n’est parfait. Il y a forcément des ratés, partiels ou très prononcés. Toujours est-il que ce formatage tend à les limiter.

Bon à savoir : l’audit, cette étape au cœur du « contrôle qualité »

Pour prouver qu’ils sont en conformité, les organismes doivent se soumettre à un audit. Ils sont (si toutes les conditions s’avèrent remplies) certifiés par des organismes certificateurs accrédités, tels que l’AFNOR ou le Bureau Veritas.

Ces distinctions leur permettent de légitimer les prestations composant leur offre. Voilà un processus de validation non seulement crucial au moment de requérir un financement par des fonds publics…  mais aussi afin de maintenir la confiance du public dans l’écosystème de la formation professionnelle. D’une certaine manière, pour finir, l’obtention d’une certification par les organismes constitue un argument de vente. La mise en valeur d’une approbation « par en haut » rassure les intéressés. 

De manière générale, cette démarche essentielle assure que les formations proposées en France répondent à des exigences communes. Fédératrices. Parmi les critères considérés, on retrouve aussi bien l’ingénierie de formation que la gestion pédagogique

Des exigences contraignantes… mais indispensables

Nous l’avons déjà relevé, mais c’est un principe très important : non, le référentiel national de qualité n’est pas pensé pour « freiner » ou « embêter » les OF et leurs équivalents. 

En réalité, cette systématisation est bénéfique pour tout le monde.

  • Pour les stagiaires, suivre une formation au sein d’un organisme de formation certifié est décisif. Les normes ISO sont des balises précieuses. Lorsqu’une personne choisit ses cours, il pense à ce qu’il va apprendre, certes, mais aussi à la plus-value professionnelle. Chaque apprentissage constitue une preuve de sa proactivité.
  • Les employeurs encourent beaucoup moins le risque de composer avec des collaborateurs inopérants. La réforme de la formation professionnelle initiée depuis 2018 a justement resserré, renforcé les attentes liées à la qualification professionnelle. Il faut pouvoir compter sur la solidité des cursus dans un monde où la compétitivité bat son plein.
  • Les prestataires de formation suivent des lignes directrices claires. Le référentiel réduit sensiblement les malentendus, les confusions et le risque d’inadéquation. Cela préserve la légitimité des OF et de ceux qui travaillent en leur sein. À condition de « jouer le jeu », évidemment ; de garder les objectifs fixés en perspective.
  • Les financeurs sont moins réticents à engager une certaine somme dans telle ou telle formation. Cela peut marquer une différence décisive. 

Le référentiel national de qualité : un effet positif sur le marché du travail

L’impact du Référentiel National Qualité sur le marché du travail est indéniable. Et profondément transformateur. 

En établissant des critères mutualisés, ce faisceau de consignes garantit que les formations certifiées répondent précisément aux besoins en savoirs et en aptitudes. 

Les stagiaires peuvent considérer l’acquisition de qualifications professionnelles via des actions de formation comme un moyen d’augmente leur employabilité. C’est un véritable tremplin dans le cadre de leur évolution professionnelle

Ce n’est pas tout. À l’heure du digital, l’amélioration continue des « skills » joue un rôle décisif en termes de compétitivité. Suivre le référentiel, c’est rester dans la course – même s’il ne faut pas limiter l’apport des enseignements à des questions purement économiques.

Le référentiel national de qualité pour la formation QUALIOPI : quelle différence ?

Bien que ne désignant pas exactement la même chose, le Référentiel National Qualité et QUALIOPI ont des destins étroitement liés. 

« QUALIOPI » ne correspond pas aux exigences en tant que telles. C’est plutôt une marque de certification. Un sceau, pour ainsi dire, qui atteste de la qualité du processus mis en œuvre par les prestataires de formation

Depuis la réforme de la formation professionnelle homologuée par la loi du 5 septembre 2018, tous les organismes, les CFA (centres de formation d’apprentis), les entités délivrant les V.A.E. (validation des acquis de l’expérience) et autres instituts financés par des fonds publics ou mutualisés doivent obtenir cette certification pour proposer leurs services.

Ainsi, la certification QUALIOPI garantit que les offres déclinées par ces organismes répondent aux exigences de la norme. Encore une fois, les aspects couverts ne manquent pas. Il est question d’apprécier les méthodes pédagogiques, la gestion administrative, la satisfaction des stagiaires, tout comme de l’adéquation des formations aux besoins du marché. Malheureusement (et pour des raisons évidentes 😉), une école souhaitant insister sur la formation de dépanneurs pour le Minitel… risque d’être éconduite.

Le référentiel national de qualité pour la formation : ce qu’il faut retenir

La problématique du référentiel de certification fait trembler les responsables de certains OF… surtout lorsqu’ils en sont à leurs balbutiements. Monter une formation demande d’observer un large éventail de précautions. 

Il y a aussi ceux qui doivent s’adapter aux nouvelles exigences. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la mise au niveau ne s’est pas généralisée. Ainsi, chaque année, certaines institutions réputées se voient refuser des aides financières. 

Nous ne prétendons pas détenir la solution ultime ; celle qui permettrait d’embrasser le référentiel national sans heurts. Tout simplement car cette solution n’existe pas. Chaque domaine doit affronter des défis particuliers. Il convient de considérer tous les paramètres séparément. 

Chez Edusign, nous pouvons vous aider à maximiser la motivation, l’implication des apprenants ; notamment grâce à nos solutions d’émargement. En outre, nous publions des articles très régulièrement, afin de vous informer sur l’émergence des nouvelles exigences. N’hésitez pas à consulter notre blog 

Nous vous souhaitons, dans l’intervalle, un parcours fructueux. Il ne s’agit pas forcément d’être le meilleur… mais de viser le mieux 😉.