Instaurer l’auto-évaluation dans un parcours d’apprentissage, c’est devenu une pratique courante. Les avantages à en tirer sont nombreux aussi bien pour les apprenants que les formateurs.  Mais de quoi s’agit-il exactement ? 

L’auto-évaluation constitue un processus réalisé pour évaluer le niveau compétences des apprenants. Evidemment, elle requiert la contribution de ces derniers. L’utilisation d’outils efficaces est aussi indispensable. C’est là que la tâche se corse. 

Un formateur désireux d’obtenir des résultats fiables et pertinents doit bien choisir les outils d’auto-évaluation à utiliser. Pourtant, le choix ne manque pas. 

  • Faut-il miser sur un journal de bord ?
  • Et si on se limitait aux grilles d’auto-évaluation ? 
  • Pourquoi ne pas créer des questionnaires en ligne ou des quiz ? 

La décision n’est pas à prendre à la légère si on veut mesurer avec efficacité les compétences des apprenants. Bien entendu, il faut aussi les convaincre de participer à l’auto-évaluation. Cet article réunit quelques conseils pouvant aider les formateurs dans la conception des outils à déployer.  

Les différentes solutions possibles

Un formateur qui veut concevoir un outil d’auto-évaluation efficace doit d’abord connaître les options possibles.  

L’échelle de Likert

L’auto-évaluation par échelle de Likert est appréciée en raison de sa simplicité. Cette approche permet pourtant d’obtenir un meilleur résultat. Mais en quoi consiste-t-elle ? Bien entendu, l’échelle de Likert que le psychologue américain Rensis Likert a inventé, est l’outil privilégié.  

Le principe est de présenter des questions et des options de réponse aux apprenants comme : 

  • très difficile,
  • plutôt difficile,
  • ni difficile, ni facile,
  • plutôt facile,
  • très facile.  

En réalité, tout dépend du type de question posée. Il faut seulement aider les répondants à donner un avis clair et précis. 

Les quizz interactifs

Le quiz interactif constitue un outil efficace pour collecter des informations. L’utiliser dans un processus d’auto-évaluation de compétences se présente comme une bonne option. Notons en effet que le quiz interactif possède un aspect ludique. 

Le portfolio numérique

Il s’agit d’un outil réflexif qui permet aux apprenants de présenter leurs compétences et leurs réalisations dans des documents. Le contenu permet aux formateurs d’identifier : 

  • les améliorations à apporter,
  • les besoins d’accompagnement de chaque apprenant,
  • les obstacles aux apprentissages. 

Les grilles d’auto-évaluation

La grille d’auto-évaluation est un outil utilisé généralement en fin de module. Elle sert à évaluer si l’action de formation a permis aux apprenants de développer leurs compétences. Ils doivent seulement cocher des cases

Le journal de bord

Il s’agit également d’un outil d’auto-évaluation très populaire. Le journal de bord permet aux apprenants de :

  • prendre du recul,
  • de se poser des questions,
  • d’analyser les problèmes auxquels ils sont confrontés pendant la formation. 

Les démarches pour créer des outils d’auto-évaluation efficaces

Il est maintenant temps de déterminer les étapes à prendre pour créer des outils d’auto-évaluations efficaces. 

Choisir l’outil

Le choix de l’outil d’évaluation, c’est une étape délicate. Aucune erreur n’est autorisée, car il déterminera l’efficacité du processus. Mais comment prendre une décision face à la multiplicité des options ? 

Le choix doit être fait en fonction de critères pertinents.  Il est recommandé de répondre à certaines questions : 

  • quels sont les objectifs ?
  • quel genre de compétences faut-il évaluer ?
  • qui est le public cible ?
  • quel est le temps disponible ? 

Il est primordial que l’outil soit adapté à l’objectif de la formation. Si l’idée est d’évaluer des compétences techniques, il faudra opter pour un outil plus pratique. En revanche, le jeu constitue un choix adéquat pour mesurer les compétences comportementales

Le choix de l’outil dépend aussi du mode d’apprentissage. Le journal de bord, les QCM et les grilles d’auto-évaluation et les quizz sont recommandés si on parle de classes virtuelles. Ces outils sont plus faciles à déployer et ils sont plus pratiques.  

Etre à l’écoute des apprenants

Le formateur doit s’assurer que les apprenants acceptent de participer à l’auto-évaluation. Le meilleur moyen de les convaincre, c’est de leur proposer un outil qui leur convient. Voilà pourquoi, il faut toujours rester à leur écoute. 

Conseils : Informer les apprenants dès le départ et les sensibiliser sur l’importance de l’auto-évaluation, c’est indispensable. Il faut ensuite demander leurs opinions sur la manière de réaliser le processus.  

Elaborer un plan 

L’établissement d’un plan constitue une autre étape cruciale. Il faut toujours agir avec méthode. Quel est l’outil choisi ? Il faut faire en sorte qu’il soit facile d’accès aux apprenants. Pouvoir collecter les résultats rapidement est aussi très important. 

Le recours aux outils numériques constitue une bonne solution surtout lorsqu’on propose des formations à distance. On peut par exemple utiliser un logiciel spécialisé. Les formateurs qui utilisent le service d’émargement virtuel d’Edusign peuvent y accéder automatiquement. 

En effet, un outil de questionnaire en ligne accompagne le pack. Il permet d’envoyer et de collecter les avis des apprenants lors d’une enquête. On peut l’utiliser dans le cadre d’un processus d’auto-évaluation.  

Notons qu’Edusign propose des solutions qui permettent d’automatiser les tâches des organismes de formation à savoir : 

  • la gestion des documents,
  • la gestion des signatures de documents comme le contrat,
  • la gestion d’assiduité,
  • les statistiques…etc

Le type de questions à poser ou le contenu des grilles d’auto-évaluation est à sélectionner avec soin. 

Créer un système de notation

Il faut toujours garder en tête que le but de la démarche est de mesurer les compétences des apprenants. L’outil choisi doit donc comporter un système de notation efficace ou des scores d’évaluation.  Il sera ainsi plus simple d’interpréter les résultats

Les conditions pour optimiser le succès de l’auto-évaluation

L’outil choisi doit être efficace, clair et facile à utiliser. Le formateur est tenu d’aider et d’accompagner les apprenants tout au long du processus d’auto-évaluation. Le respect de la confidentialité des réponses est aussi requis. Notons qu’on doit gagner la confiance des apprenants.  

Offrir un feed-back motivant fait aussi partie des obligations du formateur. Certes, il s’agit d’une auto-évaluation. Cela signifie que les apprenants n’ont pas besoin de l’interprétation d’un professionnel. Toutefois, il est du devoir du formateur de leur faire un retour afin de les motiver et de les encourager davantage à suivre la formation