L’auto-évaluation rapporte à tout le monde ! Selon les apprenants, elle améliore leur compréhension et leur engagement. De plus, elles augmenteraient le taux de réussite chez les organismes de formation.

C’est ainsi que l’auto-évaluation est devenue incontournable. De plus, la croissance de la technologie éducative la rend facile et accessible. Elle permet aussi une grande créativité autant dans sa conception que dans son administration.

Face à cette liberté technologique, les organismes de formation peuvent créer différents types d’auto-évaluations :

  • Formative
  • Sommative
  • Par échelle de Likert
  • Narrative
  • Par quiz interactifs
  • Par portfolio
  • Collaborative

Suivez le guide pour choisir celui qui est le plus adapté pour votre programme de formation.

L’auto-évaluation formative : un outil d’amélioration continue

L’auto-évaluation formative permet une évaluation continue. En effet, le formateur donne des feedbacks réguliers à ses apprenants. Ces derniers peuvent corriger leurs erreurs au fur et à mesure que les cours évoluent.

Ainsi, les apprenants développent une attitude proactive et réflexive. Les résultats les aident à prendre conscience de leurs propres forces et de leurs faiblesses. Ensuite, ils peuvent se servir de ces informations afin de mieux adapter leur méthode d’apprentissage. D’ailleurs, ils peuvent en discuter avec leurs formateurs.

L’auto-évaluation formative :

  • renforce la motivation,
  • favorise l’engagement,
  • améliore l’autonomie

Elle permet aussi de développer les connaissances et compétences.

L’auto-évaluation sommative : mesure les acquis et les compétences

Contrairement à la méthode précédente, l’auto-évaluation sommative se fait à la fin d’une formation pour évaluer les compétences acquises. Ainsi, il a une visibilité globale de ses résultats. Il peut ainsi identifier ses domaines de prédilection. Il peut également voir ceux qui requièrent une amélioration. 

À part l’introspection, l’auto-évaluation prépare l’apprenant à une éventuelle évaluation externe. Il pourra combler ses lacunes. En plus, cette auto-évaluation renforcera sa confiance en soi. C’est une aptitude indispensable pour tous ses défis futurs.

Pour les formateurs, faire faire une auto-évaluation sommative permet de juger de l’efficacité d’un programme. Après, il pourra apporter les ajustements nécessaires.

On peut faire une auto-évaluation sous différentes formes :

  • un questionnaire,
  • un rapport auto-réflexif,
  • un projet final.

Auto-évaluation par échelle de Likert : simplicité et efficacité

En général, on utilise cette approche pour évaluer l’appréciation par rapport à l’apprentissage. Mais comment ? Au fait, l’évaluateur propose une affirmation. À son tour, le répondant doit exprimer son accord ou son désaccord sur une échelle donnée.

À vrai dire, l’auto-évaluation par échelle de Likert est plutôt subjective. Elle convient donc pour quelques thématiques comme :

  • la confiance en soi,
  • la satisfaction par rapport à l’expérience d’apprentissage,
  • la difficulté des cours.

Les organismes de formation préfèrent l’échelle de Likert parce qu’elle est facile à réaliser, à analyser et à interpréter. De plus, ils peuvent quantifier des données qualitatives. De cette manière, les formateurs peuvent identifier les points forts et les faiblesses du programme de formation. Ils pourront ensuite cibler les améliorations pour des programmes plus efficaces.

Auto-évaluation narrative : encourager la réflexion et l’analyse critique

Comme son appellation l’indique, l’apprenant doit rendre une rédaction. Ce travail est l’occasion pour lui de réfléchir sur son expérience d’apprentissage. Il pourra approfondir son attitude durant le parcours.

Lors de l’auto-évaluation narrative, l’apprenant décrit son ressenti personnel. Il pourra également donner des interprétations et des appréciations vis-à-vis des cours. On y retrouve aussi les défis, les succès, et les leçons reçues.

À part l’évaluation des performances, cette approche subjective favorise l’analyse critique et l’auto-réflexivité des apprenants. Cela fait partie de la formation, car ces compétences sont essentielles dans la vie professionnelle. En outre, l’apprenant peut améliorer sa capacité à formuler ses ressentis et ses objectifs.

Par ailleurs, l’auto-évaluation narrative facilite le travail des formateurs. Ils obtiennent un rapport détaillé. Ils pourront ainsi améliorer leurs pratiques pédagogiques et les contenus de leurs cours.

Auto-évaluation par quizz interactifs : ludique et engageant

Les quizz interactifs permettent de tester les connaissances des apprenants. Ils obtiennent immédiatement les résultats à la fin de l’évaluation. Ainsi, c’est un format très motivant parce que l’évaluation est immédiate. 

Pour la réalisation, les formateurs passent par des plateformes numériques. Ils leur arrivent d’intégrer des éléments de gamification pour rendre les quizz plus attrayants.

Parmi les quizz interactifs, on peut retrouver :

  • les QCM,
  • les puzzles,
  • les jeux d’association,
  • les jeux de rôles.

Auto-évaluation par portfolio : suivre le développement sur le long terme

Dans son portfolio, l’apprenant rassemble des documents sur ses compétences et ses réalisations. On y retrouve :

  • les projets réalisés,
  • les essais,
  • les présentations,
  • les évaluations,
  • les réflexions personnelles.

C’est une auto-évaluation complète, car l’apprenant dispose d’assez d’informations pour évaluer ses progrès.

De même, le formateur accède à des données détaillées. Il peut donc faire un feedback détaillé. Il peut également mieux comprendre les besoins de l’apprenant afin de mettre en place un programme de formation personnalisée.

L’auto-évaluation collaborative : apprendre de ses pairs

Dans cette approche, les apprenants s’évaluent mutuellement. Ils interagissent entre eux, encourageant le partage de connaissance. Ainsi, ils partagent leur réflexion et se donnent des feedbacks. En recevant le point de vue des autres, tout le monde peut mieux comprendre les différentes perspectives.

Par ailleurs, l’auto-évaluation par les pairs permet de développer des soft-skills :

  • la communication interpersonnelle,
  • l’écoute active,
  • la formulation d’idées,
  • la critique constructive.

Conseil : Pour la réalisation, le formateur peut organiser des discussions de groupe, des évaluations croisées de projets, des ateliers de feedbacks.

Auto-évaluation et nouvelles technologies : l’apport des outils numériques

Les outils numériques rendent les évaluations plus interactives, accessibles et efficaces. Par exemple, les évaluateurs peuvent passer par les plateformes de e-learning et les applications mobiles. Ils peuvent les utiliser, non seulement pour concevoir les auto-évaluations, mais aussi pour les administrer et les analyser.

Comment choisir la méthode d’auto-évaluation la plus adaptée à ses besoins ?

Pour choisir la méthode la plus adaptée, on considère plusieurs facteurs :

  • les objectifs pédagogiques,
  • le profil des apprenants,
  • le contexte de formation.

Il faut également prendre en compte les ressources disponibles.

En faisant le bon choix, le formateur pourra optimiser :

  • son processus d’évaluation,
  • améliorer l’expérience d’apprentissage,
  • atteindre ses objectifs,
  • maintenir de bons résultats sur le long terme.